10h00 - Cinéma Casino

AVANT-PREMIERE

MAKALA

Emmanuel Gras

CANNES 2017 :Semaine Internationale de la Critique - Grand Prix

France - Drame - durée 1h36 - VOSTF (français, lingala)
Sortie en salles le 6 décembre 2017
Avec Kabwita Kasongo, Lydie Kasongo...

Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.

« Un film pourvu d'une splendeur formelle telle que celle de "Makala" pourrait renvoyer aux oubliettes bon nombre de ces fictions d'auteur prisées pour s'accaparer l'esthétique du documentaire. »
Par Mathieu Macheret – Le Monde

« Le film avance comme une pure parabole, entièrement arrachée au réel, un enseignement par les choses. »
Par Luc Chessel – Libération

« Le talent d'Emmanuel Gras est de rendre presque onirique, presque mystique, la quête de son héros. Au point que son documentaire bascule, soudain, vers une véritable fiction. »
Par Télérama

La projection sera suivie d'un apéritif - Rencontre autour du film

12h00 - Dans la cour du cinéma - Apéritif - Rencontre

 

14h30 - Cinéma Casino -
EN PRESENCE DE
Natalie Giloux, Psychiatre (Conseillère psychiatrie sur le film "12 jours")
Marion Primevert, Magistrate (Conseillère juridique sur le film "12 jours")

AVANT-PREMIERE

12 JOURS

Raymond Depardon

CANNES 2017 : Sélection Séances spéciales

France - Documentaire - durée 1h27
Sortie en salles  le 29 novembre 2017

Avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d'un côté un juge, de l'autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.

« Des face-à-face éprouvants, parfois drôles, où s'exprime une humanité cabossée. Et désireuse d'être écoutée. »
Par Samuel Douhaire – Télérama

« Depardon, avec sa caméra, sans rien faire, semble se protéger un peu et c'est bouleversant. C'est une fois de plus magnifique et implacable. »
Par Jean-Baptiste Morain – Les Inrockuptibles

« Et c'est là que Raymond Depardon se montre humaniste et moral sans être moralisateur. Si une rétrospective de films était organisée sur le thème de la folie, "12 jours" y aurait une place de choix, quelque part entre "Vol au-dessus d'un nid de coucou" et "Shock Corridor". »
Par Gérard Crespo – à Voir à Lire

16h30 - Château de Villeneuve - Place du Frêne - Rez-de-chaussée du Musée

RENCONTRE AVEC ... 

NATALIE GILOUX - Psychiatre

MARION PRIMEVERT - Magistrate

à propos du film 12 JOURS

NATALIE GILOUX.

Le Docteur Natalie Giloux est psychiatre, Chef de Service Secteur G08 Villeurbanne Pôle Hospitalo-Universitaire Est (Pr D'Amato) du Centre hospitalier Le Vinatier de Bron, près de Lyon, où Raymond Depardon a tourné son film.

Auteure de nombreux ouvrages, elle a été la Conseillère psychiatrie sur le film "12 jours".

MARION PRIMEVERT.

Maitre Marion Primevert est magistrate, Présidente de Chambre Propriété Nationalité au Tribunal de Grande Instance de Paris et co-directrice de la formation annuelle nationale « Les soins psychiatriques sans consentement » de l'École nationale de la magistrature à Paris.

Auteure de nombreux ouvrages, elle a été la Conseillère juridique sur le film "12 jours".

 

Festival de Cannes 2017
Interview réalisée par Benoît Pavan (Extrait)

« Raymond Depardon renoue dans "12 Jours" avec deux des thématiques qui ont aiguillé plusieurs de ses précédentes réalisations, de
"San Clemente" (1982) à "10e chambre" (2004) : la psychiatrie et la justice.

Comment est né "12 jours" ?
L’idée est née de la rencontre avec une magistrate, Marion Primevert et une psychiatre, Natalie Giloux, toutes deux impliquées dans la mise en application de la loi de 2013. Celle-ci a obligé les psychiatres à soumettre avant douze jours, au juge des libertés, l’ensemble de leurs décisions concernant les hospitalisations sous contrainte. Nous avons été les premiers à filmer l ’arrivée du juge des libertés dans l ’institution psychiatrique, pour rendre publique une parole autrefois réservée aux seuls psychiatres.

Quel regard portez-vous sur l'évolution de la psychiatrie, vous qui avez déjà abordé le sujet au cinéma dans "San Clemente", au début des années 1980 ?
Il faut se réjouir de l’arrivée du juge dans le processus. Il ouvre une fenêtre sur la pratique de la psychiatrie. 12 jours tente de donner un point de vue universel et nouveau sur le problème complexe de la santé mentale. Nous sommes sortis grandis de ce film qui donne la parole à ceux qui sont momentanément enfermés dans leur esprit et en ont perdu l’usage. Ces personnes vulnérables témoignent de leur histoire intime mais aussi, à leur façon, de l’histoire politique, sociale et morale de la France. Même si nos films peuvent laisser penser le contraire, nous ne sommes pas plus attirés par les institutions que d’autres. Notre moteur est notre curiosité, notre force notre naïveté. Nous avons simplement tenté de rester à l’écoute, de restituer des moments, des paroles, des émotions. »

 

18h30 - Cinéma Casino

AVANT-PREMIERE

FORTUNATA

Sergio Castellitto

CANNES 2017 : Un Certain Regard – Prix d'interprétation féminine à Jasmine Trinca

Italie - Drame - durée 1h34
Sortie en salles le 24 janvier 2018
Avec Jasmine Trinca, Stefano Accorsi, Allessandro Borghi...

Fortunata a une vie tourmentée, une fille de huit ans et un mariage raté derrière elle. Elle est coiffeuse à domicile, vit en banlieue, traverse la ville, entre dans les appartements bourgeois et colore les cheveux des femmes. Fortunata se bat tous les jours avec une détermination farouche pour réaliser son rêve : ouvrir un salon de coiffure et prendre en main son destin, conquérir son indépendance et son droit au bonheur.
Fortunata sait que pour aller au bout de ses rêves, il faut de la persévérance : elle a pensé à tout, elle est prête à tout, mais elle n'a pas pris en compte la variable de l'amour, la seule force perturbatrice capable de faire vaciller toutes ses certitudes. Aussi parce que, pour la première fois peut-être, quelqu'un la regarde telle qu'elle est et l'aime vraiment...

« Portrait solaire d'une Antigone moderne, "Fortunata" est une réelle et vibrante célébration populaire de l'émancipation féminine. »
Par Guillemette Odicino - Télérama

« Sorte d'hommage à "Mamma Roma" de Pasolini, "Fortunata" est une incursion intime et puissante dans l'Italie qui a du mal à joindre les deux bouts, mais qui, par son volontarisme, parvient à maintenir la tête haute. Un hymne poétique à la rage de vivre, du Sergio Castellitto très inspiré. Et une Jasmine Trinca combative, solaire, littéralement éblouissante. »
Par Lorenzo Ciavarini Azzi – CultureBox

« Fortunata foisonne de couleurs et d'émotions. On s'attache à cette poignée de personnages adorables, détestables ou drôles. »
Par Filmosaure – Sens Critique

 

21h15 - Cinéma Casino

RENCONTRE AVEC...

OLIVIER AYACHE-VIDAL

Après des études en sciences sociales et communication, Olivier Ayache-Vidal travaille comme créatif dans une agence de publicité. Il devient reporter photo et part en mission pour l'UNESCO à travers le monde, où il réalise une trentaine de reportages.
Il crée la série Fox One, traduite en cinq langues et vendue à plus de 90 000 exemplaires. Puis il réalise de nombreux courts-métrages sélectionnés et souvent primés, dans de nombreux festivals.
Son court-métrage, "Mon dernier rôle" avec Patrick Chesnais, une comédie noire sélectionnée dans plus de cinquante festivals a été présenté au Matin du Court des 21e Rencontres Culture & Cinéma en 2015.
Pour ces 23e Rencontres Culture & Cinéma, il revient présenter son premier long-métrage "Les Grands Esprits" au public vençois.

 

PREMIER LONG METRAGE

LES GRANDS ESPRITS

Olivier Ayache-Vidal

Cannes 2016 : Sélection Officielle - Prix de la mise en scène

France - Comédie dramatique - durée 1h46
Sortie en salles le 13 septembre 2017
Avec Denis Podalydès, Léa Drucker, Zineb Triki...

François Foucault, la quarantaine est professeur agrégé de lettres au lycée Henri IV, à Paris. Une suite d'évènements le force à accepter une mutation d'un an dans un collège de banlieue classé REP +. Il redoute le pire. À juste titre...

« Brillante dissertation sur les joies et les difficultés d'être prof au sein d'une Education Nationale parfois en manque d'imagination. »
Par Claudine Levanneur - à Voir à Lire

« Avec l'acteur [Denis Podalydès] en professeur dans Les Grands Esprits, Olivier Ayache-Vidal livre un premier long-métrage divertissant et juste sur le système scolaire. »
Par Nathalie Simon – Le Figaro

« En somme, c'est la modestie du propos qui touche. Avec un prof Podalydès très convaincant (surtout quand il raconte "les Misérables"), une bande d'élèves assez craquants »
Par Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur

La projection sera suivie d'un débat 

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