17h00 - Cinéma Casino

AVANT-PREMIERE - PREMIER LONG METRAGE

LES MOISSONNEURS
(DIE STROPERS)

les-moissonneursEtienne Kallos

CANNES 2018 - Sélection Un Certain Regard

Afrique du Sud, France, Grèce, Pologne - 2018 - Drame - durée 1h44 - VOSTF (africaans, zulu)
Sortie en salles le 20 février 2019
Avec Brent Vermeulen, Alex van Dyk, Juliana Venter...

Afrique du Sud, Free State, bastion d'une communauté blanche isolée, les Afrikaners.
Dans ce monde rural et conservateur où la force et la masculinité sont les maîtres-mots, Janno est un garçon à part, frêle et réservé. Un jour, sa mère, fervente chrétienne, ramène chez eux Pieter, un orphelin des rues qu'elle a décidé de sauver, et demande à Janno de l'accepter comme un frère. Les deux garçons engagent une lutte pour le pouvoir, l'héritage et l'amour parental...

« Un beau portrait de société brillamment interprété et guidé par une réalisation à la fois précise et précautionneuse des détails des grandes étendues et de ceux/celles qui les habitent.»
Par Anne-Soizic Bouënard – Retro HD

« Visuellement très intéressant avec son utilisation des vastes paysages, d'un environnement brumeux et d'intérieurs sombres à l'image d'une communauté afrikaner repliée sur elle-même [...], "Les Moissonneurs" dégage un parfum d'austérité menaçante amplifiée par l'excellente musique signée Evgueni Galperine.»
Par Fabien Lemercier - Cineuropa

 

21h00 - Cinéma Casino

RENCONTRE AVEC... 

MIKHAËL HERS

Aujourd'hui, Mikhaël Hers, un jeune réalisateur de l'Ouest parisien, vient aux 24e Rencontres C&C, pour y présenter son nouveau long métrage AMANDA.
Mikhaël Hers est né à Paris. Enfance entre Boulogne et Sèvres, dans les Hauts-de-Seine. Détail qui n'en est pas un au regard de sa filmographie, très ancrée dans le territoire qui l'a vu grandir. Après des études d'économie, Mikhaël Hers intègre le département production de la Fémis. Il produit les premiers courts métrages de son camarade de promo Martin Ritt et décide, à son tour, de passer derrière la caméra.
« Le premier court métrage que j'ai tourné en 16mm, avec une équipe, a scellé définitivement mon attachement au cinéma. C'était au printemps 2001, un film d'une dizaine de minutes : l'errance d'un homme et d'une jeune femme en bordure de la périphérie parisienne. »
« Je ne sais pas si je suis cinéaste. J'ai mis beaucoup de temps à m'autoriser à faire du cinéma. Et pourtant, je porte cette intuition depuis l'enfance. [...] Le cinéma était là, comme une idée, une promesse un peu abstraite qui m'attendait. Je ne sais pas si je suis devenu cinéaste. Cinéaste, c'est une formule, un titre qui ne m'évoque pas grand-chose. Je sais simplement que j'ai réalisé [ces] cinq films et que je ne me sens jamais aussi vivant que lorsque je tourne. J'ai filmé parce que j'ai toujours eu cette intuition et cette envie en moi.»
« Je n'ai pas l'impression d'observer le réel à travers le prisme d'autres films. Je n'en fais pas un principe, les choses se passent assez naturellement comme ça. Tout cela est très intuitif, mais mes influences me viennent peut-être des après-midi de l'enfance et de ce que je peux vivre, même si mes films ne sont jamais directement autobiographiques. Elles sont aussi probablement très largement musicales et mélodiques.»
« Ce qui pourrait me rendre heureux et la seule chose qui me semble avoir de l'importance aujourd'hui, c'est de m'imaginer continuer à faire des films.»
Extraits de « Les mercredis cinéma de Télérama » - Propos recueillis par Jérémie Couston

QUI PRESENTE SON FILM  EN AVANT-PREMIERE

AMANDA

amanda

Mikhaël Hers

VENISE 2018 - Sélection Officielle - Section Orizzonti

France - Drame – durée 1h47
Sortie en salles le 21 novembre 2018
Avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin...

Paris, de nos jours.
David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l'heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda...

« Le film est d'une incroyable légèreté de touche. Comme dans ses opus précédents, tout ce que filme Hers est marqué du sceau de la grâce, de la retenue, de la délicatesse, de la force tranquille, y compris et même surtout quand le récit plonge en pleine tragédie.»
Par Serge Kaganski - Les Inrockuptibles

« L'aspect le plus remarquable d' "Amanda" est cependant le fait que le ton reste relativement léger malgré le thème, et que le film parvienne à éviter toute posture, ainsi [qu'une] attitude d'agressivité.»
Par Kaleem Aftab – Cineuropa (Traduit de l'anglais)

La projection sera suivie d'un débat

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